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    L’Algérie adopte une approche proactive pour faire face aux catastrophes majeures

    Le Délégué national des grands risques au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et l’Aménagement du territoire, Abdelhamid Laafra a souligné, mercredi à Oran que "l’Algérie a adopté, dernièrement, une nouvelle approche proactive et préventive pour faire face aux risques des catastrophes majeures".

    Intervenant lors d’un colloque régional pour la présentation du rapport de diagnostic sur la gestion des risques liés aux catastrophes et aux changements climatiques en Algérie, avec la participation des cadres de cinq wilayas de l'Ouest du pays, M Laafra a indiqué que "les pouvoirs publics se sont appuyés dans leur stratégie face aux risques de catastrophes majeures sur une approche nouvelle basée sur certaines recommandations contenues dans le rapport de diagnostic sur la gestion des catastrophes naturelles en Algérie, élaboré depuis trois ans en coopération avec la Banque mondiale, notamment l'adoption d'actions proactives, l'alerte précoce et la préparation avant qu'une catastrophe ne survienne".

    Il a ajouté que "la nouvelle approche de la stratégie de l'Algérie dans le domaine de la lutte contre les risques de catastrophes naturelles a été adoptée sur la base du 33ème engagement du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lors de sa campagne électorale, concernant la protection du citoyen, ses biens et la sécurisation de son environnement".

    Evoquant la modernisation de l'arsenal juridique et réglementaire pour faire face aux différentes menaces, le nombre de dangers majeurs auxquels l'Algérie pourrait être confrontée a été porté à 18 dangers, auxquels s'ajoutent la menace cybernétique liée à la sécurité de l'information, le danger acridien, le danger biotechnologique et le danger spatial, selon le même intervenant.

    Laafra a souligné l'importance des investissements réalisés par l'Algérie, au cours des dernières années, dans le domaine de la lutte contre les catastrophes, compte tenu des dommages importants et directs qu'elles peuvent causer et des sommes financières nécessaires pour les traiter, estimées à environ 32 milliards de dinars, en moyenne annuelle, sans compter les centaines de victimes entre morts et blessés et les dégâts matériels et naturels.

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