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    Sécuritaires communs: L'Algérie poursuivra sa coopération avec les pays amis

    Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Brahim Merad a affirmé, lundi depuis Tunis, que l'Algérie "adopte, toujours, une approche participative basée sur la coopération et la coordination avec les pays frères et amis pour relever les défis sécuritaires communs.

    Intervenant lors de la 41e session du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur (CMAI), M. Merad a expliqué que l'Algérie "continue, sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à adopter une approche participative basée sur la coopération, la coordination et la concertation avec les pays frères et amis pour relever les défis sécuritaires communs, selon une approche globale qui tient compte des exigences globales du concept de sécurité et de son lien étroit avec le développement".

    Le ministre de l'Intérieur a également souligné que l'Algérie "œuvre, constamment, à intensifier sa coopération sécuritaire avec les pays arabes frères et fait tout son possible pour contribuer à renforcer la sécurité, la stabilité et le développement de son voisinage direct".

    Cette approche globale englobe, également, la région sahélo-saharienne qui "fait face à de multiples défis et à de graves menaces sécuritaires, ce qui a aggravé sa vulnérabilité au plan sécuritaire, et en a fait un terreau fertile pour les groupes terroristes et les organisations criminelles transfrontalières, outre les vagues de déplacements et les migrations illégales, en particulier celles résultant des répercussions négatives des changements climatiques sur la stabilité des populations et les efforts de développement", a poursuivi M. Merad.

    Rappelant que cette réunion se déroulait dans un contexte mondial "caractérisé par l'escalade des crises et des conflits qui menacent le système de sécurité collective, sapant ses valeurs et ses principes consacrés dans les chartes des Nations Unies et les us internationaux", M. Merad a évoqué les différentes conséquences de ces évolutions effrénées sur la région arabe, qui "souffre depuis plus de sept décennies d'un conflit chronique résultant de l'incapacité de la communauté internationale à rendre justice au peuple palestinien, à mettre fin à l'occupation de ses terres et à lui permettre d'exercer son droit légitime à établir son Etat indépendant avec Al-Qods comme capitale".

    Il a également mis en avant la situation tragique que vit actuellement le peuple palestinien dans les territoires occupés, notamment dans la bande de Gaza, du fait de l'agression barbare et brutale qu'il subit, du génocide, des assassinats, de la famine, de la destruction et de la terreur dont il est victime, outre les tentatives de déportation qui visent son existence même, ajoutant qu'il s'agit "d'une autre illustration de la crise que traverse le système de sécurité collective, du fait de la politique de deux poids, deux mesures".

    M. Merad a, à cet égard, salué la mobilisation du groupe arabe autour de la démarche entreprise par l'Algérie au sein du Conseil de sécurité, soulignant "la nécessité de poursuivre l'intensification de nos efforts conjoints en vue de faire cesser la machine de guerre, mettre fin aux souffrances du peuple palestinien et protéger ses droits légitimes".

    Il a, en outre, réitéré "l'engagement de l'Algérie, durant son mandat au Conseil de sécurité des Nations unies à poursuivre son approche visant à coordonner les efforts et à unifier les positions en vue de protéger les intérêts des pays arabes et africains et de défendre les causes justes".

    Dans le même sillage, le ministre de l'intérieur a affirmé que "la persistance des conflits et la multiplication des foyers de tension dans de nombreuses régions du monde arabe, notamment face à l'exacerbation des interventions extérieures et la prolifération du phénomène de polarisation, qui contribuent largement à l'escalade des crises ce qui menace la sécurité nationale arabe, confirment la nécessité de privilégier les solutions pacifiques plutôt que les options militaires et sécuritaires, qui ont, à maintes reprises, démontré leur inefficacité voire leur extrême dangerosité, compte tenu de leurs graves répercussions qui perdurent encore".

     

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