• Connexion / S'inscrire
  • Tourisme

    En Algérie, l’attrait renouvelé du tourisme au Sahara

    Les 4 x 4 filent confortablement nord-ouest, comme en lévitation au-dessus du ruban de sable inviolé d'un oued asséché. Puis, nous fondons littéralement sur les premières dunes blondes du sublime et vaste erg Mehedjebat, l'un des plus spectaculaires du Sahara, dans la région de l'adrar Ahnet. Là où patiente, à l'ombre des acacias, notre aimable caravane chamelière. Le thermomètre du tableau de bord affiche 50 °C…
    Lav région de Tamanrasset entrouvre ses portes aux touristes. Les amoureux des grands espaces La La région de Tamanrasset entrouvre ses portes aux touristes. Les amoureux des grands espaces vont enfin retrouver les émotions de l'aventure saharienne en toute sécurité.t enfin retrouver les émotions de l'aventure saharienne en toute sécurité.

    «Il faut être un peu fou pour s'aventurer dans ce désert en plein été ! » lance Mohamed Torche. Ce passionné de déserts, et spécialiste depuis plus de trente ans de destinations rares, nous avait mis en garde… Mais, aimantés par la promesse d'horizons lointains, infinis et hostiles, nous l'avons suivi dans sa quête d'un nouveau circuit à inscrire au catalogue de son agence strasbourgeoise. Le Sahara, c'est le désert par excellence, un fantasme et une réalité, celle d'un océan de sable aux courbes sensuelles dignes d'un décor de cinéma à grand spectacle. Pourtant, ces ergs, aussi photogéniques soient-ils, ne représentent que 20 % des 8,5 millions de km2 du plus vaste désert de la planète. Ici, en Algérie, il s'étire sur près de 85 % du territoire, soit 2 millions de km² ! Cette immensité résonne au plus profond de nos accompagnateurs touareg, elle est comme une fierté.

    Mohamed Hafaoui, notre guide, fils et petit-fils de grands caravaniers commerçants, rompus aux longues courses entre le Mali, le Niger et la Mauritanie, a mis toutes ses connaissances de Touareg averti au service du tourisme. Indispensable Mohamed, qui saura nous frayer des passages sûrs dans le dédale mouvant des hautes dunes. Éviter un fech-fech, ce sable mou qui stoppe les véhicules en moins de deux. Et surtout, garder le cap ! Mais le soleil décline déjà. Les dunes rosissent. Telle une toile orientaliste évoquant les grandes épopées sahariennes, l'élégante caravane guidée par des chameliers enrubannés suit alors, au pas lent des camélidés, une ligne de crête, à la recherche d'un bivouac pour la nuit.

    Chaque soir, blottie à l'abri du vent au pied d'une barkhane (dune en demi-cercle) ou d'une falaise, notre petite compagnie nomade affublée de ses cinq dromadaires blatérant prend des airs de cirque itinérant. Dès l'installation du campement, Abdela s'applique à servir le thé en trois étapes, selon le rigoureux et ancestral rituel targui. Chacune d'elles est marquée par un déploiement de bienveillance et d'affabilité. « Il n'y a pas de touristes chez les Sahariens, il n'y a que des invités ! » revendique solennellement Mohamed Zounga, descendant d'une haute lignée touareg et grande figure locale. Installés près du feu, nous attendons l'apparition de la fabuleuse Voie lactée. Le spectacle est alors à son apogée.
    3Extrait d'un reportage réalisé par 

    Laissez un commentaire