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  • Kamel Bouchama remonte le temps avec « L’ULTIME ÉTAPE AU LEVANT”

    Le nom d’Abdelouahab Ziani est désormais associé à l’histoire extraordinaire  de l’Emir Abdelkader et ce, grâce à l’idée incontestable d’invite l’homme qui a su remonter le temps avec son ouvrage « L’ULTIME ÉTAPE AU LEVANT”, retraçant la vie monumentale  et majestueuse de l’Emir Abdelkader, le guerrier des hauts plateaux qui a empreint l’humanité depuis déjà deux siècles. 

    C’est au siège de la société Arôme d’Algérie fondée par El-Hadj Lounes Ziani et dirigé actuellement par Abdelouahab Ziani qui est également président de la Confédération des industriels et producteurs algériens CIPA, qu’une rencontre au sommet a été programmé et animée, lundi 25 avril, par Kamel Bouchama, le politicien, le littéraire et le diplomate contemporain qui a réussi à raviver les mémoires par ses recherches poussées sur l’homme héros qui a fait l’histoire.  

    Bouchama a retracé la vie de l’Emir Abdelkader en exploitant des écrits et témoignages collectés lors de son séjour en Syrie où il était  ambassadeur d’Algérie.

    Il a réussi à prendre connaissance d’archives et témoignages inédits mais s’appuyant aussi sur des faits historiques pour remonter le parcours de l’Émir Abdelkader, son combat, son exil et son legs, ainsi que la présence de la communauté algérienne dans plusieurs pays du Levant.

    Kamel Bouchama s’intéresse dans ce chef-d’œuvre littéraire est exceptionnel paru aux éditions Enag, au parcours de l’Émir Abdelkader,  reproduisant  avec patient  les aventures de l’Emir Abdelkader, sa résistance et son combat en terre algérienne, ainsi que ses incarcérations, “avec ses proches au Fort Lamalgue à Toulon, puis à Pau et enfin, au château d’Amboise”.  Bouchama a évoqué au passage la vie des descendants et celles des algériens vivants au Levant.

    Remontant le temps, Bouchama le chercheur ou Bouchama le littéraire découvre des archives avec des secrets historiques impressionnants à l’exemple de l’engagement politique du jeune Abdelkader, qui prend forme après la sollicitation de son père Mohieddine à prendre le commandement de quelques tribus de l’Oranie. 

    Nous sommes en 1832, soit deux années après l’invasion colonialiste “Alger est prise par les Français au moment où l’autorité des Turcs se désagrège. Ceux-là abandonnèrent l’Algérie dans le silence et l’humiliation”, retrace Bouchama dans son ouvrage.

      À 24 ans, Abdelkader, le fils de Zohra, est proclamé déjà Émir de la contrée.  À la question de son père s’il se sentait prêt pour un tel combat, il répond : “Je gouvernerais, le livre de la loi à la main et si la loi me l’ordonnait, je ferais moi-même une saignée derrière le cou de mon frère.”

    La lutte était double pour le jeune résistant, car il fallait à la fois repousser les Français, et lutter contre la politique séparatiste des Turcs.

    Lors de cette rencontre, Bouchama attire les invités de Si-Abdelouahab ZIANI à regarder d’un autre œil l’homme de la médiation, le Héros national.

    Justement, Bouchama nie l’allégeance de l’Émir faite aux Français, car selon lui “le régime colonial a beaucoup parlé de la défaite de l’Émir. En réalité, l’Émir ne s’est pas rendu aux Français avec la manière et le style qu’ils ont bien voulu raconter dans leurs manuels d’histoire”.

    Bouchama s’intéresse à l’exil de l’Émir Abdelkader au Shâm, son legs et la présence de sa descendance en Syrie, en Palestine et d’autres pays du Levant.

     “Notre émigration en Bilad Eshâm, comme les autres émigrations en France ou au Canada bien plus tard, s’est constituée au fil des années, en poursuivant ce mélange de culture à travers les générations qui se sont succédé et qui ont apporté des éléments nouveaux, tout en se métamorphosant et en se recomposant dans la mesure où il y a eu ce passage d’un monde à un autre”. 

    Toutes nos félicitations vont à si El-Hadj Abdelouahab Mohamed ZIANI.

    Synthèse de Abderrahmane Timizar  

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